Ce devait être quatre journées de raquettes, mais l’absence de neige, nous a obligé à changer nos plans et avons dû troquer les raquettes avec les chaussures de randonnées.
Parti vendredi matin de Montbrison par le chemin des écoliers afin d’éviter les tracteurs …. direction les Estables, station située à 1350 m sur les hauts plateaux du Mézenc et du Meygal
A l’arrivée très bon accueil du gérant du P’tit Châlet du Mézenc, et l’envie de se dégourdir les jambes nous partons de suite pour notre premier sommet : le Mont Mézenc. La montagne la plus haute de Haute-Loire et d’Ardèche. Du bas on voit tout là-haut à 1756 m, la croix, elle indique le sommet.
Sur le sentier le début est rapide, on marche à droite à gauche, on ne peut s’empêcher de monter sur les gros cailloux. Dans la montée, on ralentit un peu, le souffle court pour certain, et après un dernier effort on arrive au sommet offrant des vues spectaculaires à 360 degrés. Pique-nique et retour par la croix de Peccata et Maison Forestière.
Distribution des chambres, installation et ce fut l’heure de l’apéritif de bienvenue offert par le P’tit Châlet aux 11 randonneurs Montbrisonnais.
La deuxième journée toujours pour prendre de la hauteur la balade nous conduit au Mont Signon.
Au sommet de ce volcan en dôme, nous découvrons une ancienne carrière de lauze dont la pierre extraite habille encore les toits de nombreuses habitations, et qui permis au groupe de trouver assise et tables pour le pique nique. La vue est époustouflante : Le Mont Blanc, Massif des Ecrins,
le Meije, des immeuble de glace, oui, oui ! (illusion dû à la superposition de couches de températures différentes). Retour par Chauderyolles et les nombreuses tourbières, contournement du Mont d’Alambre puis la Maison Forestière et ensuite le gîte.
Au repas, un vrai régal, une délicieuse soupe à la châtaigne partagée avec Stéphane et Sophie qui nous ont rejoints pour le week-end.
Le programme de ce dimanche est l’incontournable Mont Gerbier de Jonc et des sources de la Loire. Quelques km en voiture, pour un départ de la rando du Col de la Croix Boutières, col qui marque la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée. Sur notre gauche une vue du Cirque des Boutières, un joyau naturel. Au bout du chemin forestier voici le groupe au pied du Gerbier des Jonc. L’ascension débute par un sentier de chèvres en suivant les flèches montantes. Il est important de suivre le fléchage car on ne peut pas se croiser. Après 30 minutes d’effort, nous voici au sommet qui offre une vue plongeante sur la montagne Ardèchoise et ses terres volcaniques. Battu par des rafales de vent, juste le temps de prendre des photos, nous entamons le sentier des flèches descendantes. La descente est périlleuse, faut être vigilent, certains passages sont équipés de mains courantes et l’aide des mains est très utiles.
Oufff !!! Avec l’aide de chacun le groupe au complet se retrouve au pied du suc, très content de l’avoir fait.
Pique-nique face à la ferme de la « Source de la Loire », fermé en cette saison.
Retour au col par le sentier du Tour de la Montagne Ardèchoise.
Soirée jeu pour terminer ce dimanche. Des cartes endiablées, et bataille de troupeau de vaches s’en sont suivie.
Lundi faut penser au retour. Remerciement au gérant du chalet, bagages dans les coffres, nous partons pour Grazac où nous ferons halte afin de découvrir la passerelle himalayenne. Stationné sur le parking, nous prenons un chemin aménagé et balisé sur les 3 km pour se rendre à la passerelle.
Avec ses 268 mètres de longueur, 80 mètres de hauteur, la passerelle des gorges du Lignon serait la plus longue de France.
La passerelle bien accrochée, très sécurisée par de nombreux câbles bouge un peu dès les premiers pas engagées des randonneurs avides de sensations. Alors ne fermons pas les yeux, il serait dommage de rater le magnifique panorama, surtout cette partie là qui est assez encaissée.
Après cette traversée, un belvédère nous attend … un surplomb de 7 mètres au-dessus des gorges donne un magnifique point de vue sur la passerelle aérienne.
Ce fut ne expérience forte qui peut donner le vertige à certain !
Quelques km plus loin, il est l’heure du pique-nique qui se fera au hameau de la Vertamine, endormi en cette période de l’année. Retour par Lescure, Ceveyrac, Pont de la Sainte pour retraverser le Lignon, et la Via Fluvia jusqu’au parking.
Avant de rejoindre les terres Foréziennes, un arrêt chez Suzanne, patronne d’un bar-épicerie-tabac à l’ancienne comme on en trouve plus.
Belle réussite du séjour !
85 km sur quatre jours et un dénivelé positif de 2862 m.
Et comme l’a dit Jean-Luc « pas mal pour des jeunes ... »
Merci à tous, et particulièrement à la commission week-end…
Yves
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